Comment transformer la procrastination en moteur d’action
95 % des gens procrastinent régulièrement… et toi, à quand remonte ta dernière fois?
La procrastination, c’est comme conduire avec un pied sur l’accélérateur et l’autre sur le frein. Tu sens que tu pourrais foncer, mais quelque chose te retient. Et si je te disais que ce “quelque chose” n’est pas un ennemi… mais un copilote un peu maladroit qui veut t’éviter un accident ?
En PNL (programmation neuro linguistique), il y a un principe clé : derrière chaque comportement, même le plus agaçant, se cache une intention positive. Traduction : ta procrastination ne veut pas t’empêcher d’avancer, elle te parle. Le problème, c’est que tu n’as pas encore appris son langage.
Aujourd’hui, on va décoder ce message, trouver le carburant caché derrière tes “je ferai ça demain” et transformer cette énergie en moteur d’action… pas plus tard, pas “quand tu seras prêt”, mais maintenant.
Comprendre la vraie nature de la procrastination
Ce n’est pas de la paresse
Stop au mythe : procrastiner, ce n’est pas être fainéant. C’est souvent un signe que ton objectif n’est pas aligné avec tes vraies motivations.
💡 La snap Question : Si cet objectif te faisait vraiment vibrer, est-ce que tu serais encore en train d’attendre ?
L’intention positive cachée
En PNL, on considère que chaque comportement répond à un besoin. Ta procrastination peut chercher à te protéger d’un échec, d’une critique… ou simplement à attendre plus de clarté.
Exercice express : Liste 3 bénéfices cachés à ta procrastination. Tu verras, ça change la perspective.
Exemple :
- Elle me permet d’éviter de me lancer dans quelque chose dont je doute de moi.
- Elle me donne du temps pour laisser mûrir une idée et l’améliorer.
- Elle m’évite de me surcharger quand je suis déjà à bout.
Utiliser la procrastination comme signal
Identifier le vrai blocage
Pose-toi la question :
- Est-ce la peur ?
- Un manque de clarté ?
- Un objectif pas assez excitant ?
Chaque raison appelle une stratégie différente.
Reprogrammer ta perception
Recadre ta procrastination comme un signal d’alignement à vérifier plutôt qu’un défaut personnel. C’est ton tableau de bord interne, pas une sirène d’alerte rouge.
Transformer l’attente en action ciblée
La micro-action immédiate
Ne vise pas “finir le projet”. Vise la prochaine étape minuscule : ouvrir le document, écrire la première phrase, passer un coup de fil.
La technique des 5 minutes
Exercice express : Travaille 5 minutes sur la tâche. Le plus dur est de commencer. Ton cerveau adore la continuité : une fois lancé, il ne voudra plus s’arrêter.
L’ancrage motivationnel
Rappelle-toi un moment où tu étais surmotivé. Revie-le mentalement avec tous tes sens (PNL), puis plonge directement dans ta tâche.
Passer en mode “moteur” durable
Le pacte public
Annonce ton engagement publiquement. La pression positive crée un élan que la motivation seule ne suffit pas à maintenir.
Récompenser l’avancée même la plus petite
Célèbre chaque étape, même minime. Ça programme ton cerveau à associer action et plaisir et ça devient addictif.
La procrastination n’est pas un boulet, c’est un GPS interne. Si tu l’ignores, tu te perds. Si tu l’écoutes, tu accélères.
En la recadrant comme un signal d’alignement et en la transformant en micro-actions, tu passes de “je temporise” à “je propulse”. Plus besoin d’attendre “le bon moment”: tu le crées.
Ouch final Synaps : Et si la procrastination n’était pas la corde qui te retient… mais l’élastique qui te propulse encore plus loin une fois tendu au maximum ?
